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Quand tu fuis, c’est tout simplement toi que tu fuis. Ta déconnexion à toi est ta déconnexion au monde. Comment rencontrer l’autre si tu es loin de toi? Marche dans ta propre poussière, laboure la terre de ta vie. Tu es le monde et c’est en toi que tu chemines, ton propre chemin de poussière. Cette terre de poussière que tu as cheminé et que tu chemines encore. Combien de fois as-tu trébuché et à chaque fois tu t’es relevée. Combien de fois, enfant du ciel, es-tu tombée et pourtant, tu es forte, tellement forte. Ma main s’est posée sur ton cœur et ma joie sur tes lèvres. Ouvre tes bras qu’ils m’embrassent en embrassant le monde.